Journée du 8 octobre 2010

Dés 8h45 nous étions une dizaine de l’Oustal devant l’hôtel de police sur le bord du canal, un peu curieux et impatients de pénétrer dans cet autre monde un peu inconnu et source de l’imaginaire, n’avons-nous pas au moins une série par jour sur le petit écran qui se déroule à la police.
La visite regroupait environ 130 personnes représentant les associations de quartier de la ville.
Après la dégustation d’un café croissant et une longue attente, nous avons vu et écouté un diaporama expliquant l’organisation de la Police en Haute Garonne.

J’ai retenu :

  • 40% du territoire
  • 60% des affaires (le reste à la Gendarmerie)
  • 50000 Plaintes
  • 1500 agents
  • Une division géographique : Toulouse d’un gros coté et Saint Gaudens à coté
  • Ensuite une division en brigades par type de missions par exemple La Bac qui avec une petite centaine de jeunes agents en civils, lutte contre la criminalité, par exemple l’équipe des agents instruisant les affaires judiciaires en relation avec le parquet.

La visite organisé par petits groupes de 15 environ nous a montré des bâtiments qui ont 25 ans environ et qui paraissent en bon état, une grande cour intérieure assez esthétique.
Nous avons eu accès à la salle d’accueil des appels d’urgence et de contrôle des mouvements, de la circulation en ville.
Impressionnant, une véritable tour de contrôle aérienne, une gestion de 600 appels jour et une vision des 4 coins de Toulouse à l’aide d’une vingtaine de caméras qui reproduisent leurs images en temps réel sur grand écran.
Nous avons ensuite eu une présentation du travail d’une association d’aide aux victimes qui tient une permanence à temps partiel au commissariat avec une assistante sociale intéressante.

Enfin, nous sommes allés dans le sous sol à coté de l’espace des gardes à vues.
Nous avons vu le local où les caractéristiques physiques des personnes incarcérées sont relevées : empreinte digitales avec un système scanner qui a remplacé l’encre, empreintes ADN, photographie, taille…. L’explication était intéressante.
A coté, 10 cellules (on dit geôles) de dégrisement, dont une occupée. C’était propre mais ensuite, il ne faut pas y traîner…, pas d’eau, sanitaire à minima, pas de lumière naturelle..

Nous avons ensuite été reçu par le contrôleur général, le responsable de la police à Toulouse sous l’autorité du préfet.
Il nous a dépeint une institution soucieuse de remplir ses missions de lutte cotre les délinquants à travers une répression légitime.
J’ai retenu aussi une acceptation de la mission de prévention dont le contenu mériterait d’être mieux précisé.
Le contrôleur a insisté sur le fait que la police ne pouvait pas tout faire, remplacer l’école, les parents, les éducateurs… et que son rôle était de lutter contre les auteurs d’infractions pénales.

L’image de la police dans les quartiers n’est pas bonne, plusieurs intervenants l’ont rappelée, les membres de la police le savent, mais ils n’ont pas de recette à proposer, sinon que les policiers doivent respecter la dignité humaine et se conduire comme des citoyens responsables et respectueux des règles.
Ce type de rencontre à montré l’incompréhension qui existe entre une partie de la population et la police. C’est peut être en multipliant ces rencontres que le fossé pourra se combler.
La peinture des quartiers n’est pas bonne non plus avec ses bandes, la police, a dit un de ses membres, est considérée comme une bande de plus et bien sur, elle est autre chose, une institution qui représente l’état.

Une fois la visite terminée, les plus courageux d’entre nous, ou les plus disponibles sont allés à la maison des associations où les attendait un solide pique nique.
Nous avons ensuite regardé le site : www.loustal-toulouse.org. Ce site, vitrine de l’association, et outil de travail a paru satisfaisant à tous.

A nous de le faire vivre !

Jean Louis Grenié et Bernard Vulliez sont d’accord pour former un groupe de travail avec Julie, Jonathan, Marie et Patrick pour gérer l’outil. Rencontre tous les 45 jours ?

Créer un espace adhérent est souhaité par tous.

Nous nous retrouverons tous pour le Loto.

Patrick Franc

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